Mission: Impossible – Un exemple parfait de Data Product
Stop aux fichiers bruts. Offrez des blockbusters data.
On parle beaucoup de Data Product, de Data Mesh ou encore de Data Fabric. Ces termes peuvent sembler flous. Alors autant partir d’un exemple concret : un film à succès.
Pas n’importe lequel : Mission: Impossible – Final Reckoning, prévu pour le 23 mai à Montréal.
Le Data Product : le cœur de la valeur
Mission: Impossible, ce n’est pas juste une suite de cascades. C’est une œuvre pensée de bout en bout : scénario, acteurs, montage, doublages, formats IMAX, bande-annonce, stratégie de lancement mondiale…
Ce film prêt à être diffusé dans des salles du monde entier ou sur des plateformes de streaming incarne parfaitement ce qu’est un Data Product :
Il est documenté : synopsis, crédits, droits, durée, version multilingue.
Il est qualifié : cohérent, sans erreurs, avec des effets son/image validés.
Il est accessible à grande échelle : salle, VOD, télévision.
Il est orienté valeur : il répond à un besoin utilisateur, captiver, divertir, performer au box-office.
Un Data Product, c’est ca: une donnée conçue comme un produit fini, pensée pour être utilisée, prête à l’emploi, documentée, gouvernée, maintenue dans le temps et mesurable en valeur.
C’est lui, le livrable final. Le cœur de la chaîne de valeur.
Les studios : les domaines métiers producteurs de valeur
Mais ce succès de diffusion ne sort pas de nulle part.
Il a été produit par un studio bien précis, Paramount Pictures, avec ses propres équipes, ses ressources, son autonomie. Ce studio connaît son audience, son timing, ses enjeux business.
Il porte la responsabilité totale du succès du film.
C’est exactement ce que propose un Data Mesh :
Un écosystème distribué, comme Hollywood, composé de studios indépendants (les domaines d’affaires) comme Paramount Pictures, chacun responsable de la production de ses propres Data Products.
Marketing, Finance, RH, Risques…
Chaque domaine fonctionne comme un studio. Il produit ses propres Data Products, avec des engagements forts sur la qualité, la gouvernance et la valeur livrée.
Le Data Mesh, c’est l’Hollywood de la donnée : un réseau de studios métiers autonomes, alignés sur un objectif commun: livrer des produits data de qualité, pour un public métier bien identifié.
Le Data Fabric : l’infrastructure invisible qui rend tout possible
Et pour que l’écosystème entier fonctionne à l’échelle d’Hollywood ?
Il faut :
Des plateaux connectés, des caméras intelligentes, des pipelines de post-production,
Des outils IA pour les effets spéciaux ou les doublages multilingues,
Des standards unifiés de formats, de qualité, de livraison,
Des catalogues partagés, des règles de droits automatisés,
Et une logistique fluide entre studios, distributeurs et plateformes.
C’est le rôle du Data Fabric :
L’infrastructure intelligente qui connecte, automatise, catalogue et gouverne l’ensemble du cycle de production.
Il libère chaque studio (domaine d’affaires) de la complexité technique, tout en assurant cohérence, sécurité et performance à grande échelle.
En version “scène finale” :
Ne livrez plus des brouillons de données.
Comme pour un film, vos données méritent un scénario, une production de qualité, et une diffusion à grande échelle.
J’ai choisi ici l’angle de l’analogie, pour introduire simplement des concepts qui peuvent parfois sembler abstraits ou techniques : Data Product, Data Mesh, Data Fabric…
Mon objectif : proposer un fil rouge clair pour celles et ceux qui souhaitent passer d’une vision théorique à une architecture data réellement orientée produit et valeur.
Avertissement
Rédigé en dehors de tout cadre professionnel, cet article est une contribution personnelle à la réflexion collective sur l’architecture. Il reflète une réflexion personnelle basée sur des lectures et observations générales. Aucun lien ne doit être fait avec des projets ou entreprises spécifiques. Les opinions exprimées sont strictement personnelles.
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